dimanche 29 janvier 2017

Séance du jeudi 26 janvier 2017 - groupe de 1re

Atelier animé par MM. Magne et Courvoisier

Rappel: concours d'expression orale du Rotary-Club, 9 mars 2017

Documents d'accès rapide sur différents thèmes

Etude de documents sur le sujet suivant:

Le Président américain est-il
« l’homme le plus puissant du monde » ?

Document 1 – les pouvoirs du Président américain

The President has a powerful role: he or she can approve or stop laws proposed by Congress (= the Senate and the House of Representatives) and can also suggest laws to Congress. However, it is possible for Congress to pass a law without the President’s approval.

The Presidential seal pictures an American bald eagle holding a ribbon in its beak; the ribbon has the motto of the USA, "E PLURIBUS UNUM," meaning "Out of many, one." The eagle is clutching an olive branch (with 13 olives and 13 leaves) in one foot (symbolizing peace) and 13 arrows in the other (the 13 stands for the original 13 colonies and the arrows symbolize the acceptance of the need to go to war to protect the country).



In addition, the President appoints senior officials, such as heads of government departments (Defense, Health and Human Services, State Department…) and federal judges, though these appointments must be approved by the Senate.
The President is also Commander-in-Chief of the military forces.




The President works in what may be the most famous office in the world, the Oval Office in the White House, 1600 Pennsylvania Avenue, Washington, DC.

The Constitution requires that the President should be at least 35 years old and have been born in the US. A president can serve a maximum of two terms (four years each).



Adapted from the Oxford Guide to British and American Culture, 1999



Document 2: Quels sont les vrais pouvoirs de Donald Trump? (vidéo)

Anna Moreau, Le Monde, 20 janvier 2017







Document 3 : Le président américain n’a pas tous les pouvoirs
Mathilde Damgé, Le Monde, 11 novembre 2016 (extrait)
Le rôle de la Cour suprême
Cette instance, pensée par les pères fondateurs des Etats-Unis comme un rempart contre la violation des droits fondamentaux du citoyen américain, est constituée de neuf juges nommés à vie. Ils peuvent, par un vote à la majorité, bloquer sans possibilité d’appel une loi votée par l’un des cinquante Etats américains ou par le gouvernement fédéral.
Problème, les républicains ont réussi à bloquer la nomination par Barack Obama d’un juge modéré pour remplacer le très conservateur Antonin Scalia, mort en février. Donald Trump va donc pouvoir maintenir une tonalité conservatrice à la Cour suprême.
Il reste à l’heure actuelle quatre libéraux : Ruth Bader Ginsburg et Stephen Breyer, nommés par Bill Clinton, et Sonia Sotomayor et Elena Kagan, nommés par Barack Obama. Anthony Kennedy, nommé par Ronald Reagan en 1988, est certes rangé parmi les conservateurs, mais il s’est souvent rapproché des progressistes sur des sujets de société.
Si certains de ces juges sont d’un âge avancé, rien ne les oblige à partir. Ils peuvent être destitués selon la même procédure d’impeachment qui s’applique au président des Etats-Unis… ce qui n’est jamais arrivé à aucun juge de la Cour suprême.
La force d’inertie des Etats
Autre contre-pouvoir : les Etats, qui peuvent intervenir dans certains domaines et dans le strict respect du principe de subsidiarité du fédéralisme américain (les lois d’un Etat ne peuvent être en contradiction ou contravention avec la Constitution).
Par exemple, explique Vincent Michelot, professeur de civilisation américaine à Sciences Po Lyon, la Californie et quelques autres Etats « progressistes » vont certainement maintenir un gros effort en matière de changement climatique, notamment sur les normes de pollution des carburants, sur la gestion de l’eau ou encore des pesticides. « Il y aura donc une résistance ou une force d’inertie si l’administration Trump décide de démanteler les politiques de l’Environmental Protection Agency (EPA) et une lutte juridique au couteau s’il décide par exemple d’accorder de nouveaux permis de forage au large des côtes de la Californie », détaille le spécialiste.
Autre exemple, le salaire minimum, fixé à 7,25 dollars de l’heure au niveau fédéral, mais que les Etats sont libres de fixer à un niveau supérieur.
Pour Vincent Michelot, une des dimensions les plus intéressantes de l’axe du fédéralisme américain sera celui des discriminations : « Même si le cadre juridique fédéral risque d’évoluer vers beaucoup plus de conservatisme, les Etats progressistes peuvent imposer un cadre plus protecteur pour les femmes et les minorités ethniques. Les villes pourront aussi continuer à être des shelter cities [villes refuges] pour protéger les étrangers en situation irrégulière des expulsions ».
Mais le risque, dans le cas d’un tel rapport de force, est un creusement des différences entre des Etats progressistes et des Etats plus conservateurs qui accompagneront, au niveau local, la politique de Donald Trump.
Document 4 : Le discours sur l’état de l’Union, rite attendu de la démocratie américaine (vidéo)
Gilles Paris, Le Monde, 12 janvier 2016